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ven. 1 nov. 2024 09:48

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Florian Florstedt triomphalement réélu en Bachenhalt

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Le Ministre-Président conservateur de Bachenhalt, Florian Florstedt, lors d'un évènement de campagne fin juin.

Par Jette Wintsch, 12 juillet 231

En rassemblant 51,75% des voix lors des élections régionales hier, le Ministre-Président conservateur Florian Florstedt remporte triomphalement un second mandat et peut désormais tourner son regard vers la Chancellerie et les élections fédérales de 234.

Dans le Land de Bachenhalt, la capacité de la Republikanische Koalition à remporter des élections régionales n’a jamais vraiment été mise en cause dans cette campagne. Ministre-Président depuis les dernières élections en 225, le conservateur Florian Florstedt partait très net favori du scrutin. Mais l’ampleur de sa victoire était un vrai sujet de débat parmi les sondeurs et analystes à quelques jours du scrutin.

En remportant 51,75% des suffrages et 100 sièges, le Ministre-Président s’est assuré une paisible reconduction de sa majorité absolue au Landtag, et devrait sans grande surprise être réélu à son poste dès le 2 août, le lendemain de l’ouverture de la nouvelle session parlementaire régionale. Il a très largement dépassé les socialistes (13,99%, 27 sièges), les communistes (10,89%, 21 sièges), l’extrême-droite (9,29%, 17 sièges) et les écologistes (8,19%, 15 sièges) qui marquent leur retour au Landtag, confirmant leur relative bonne santé depuis la reprise en main du parti au niveau fédéral par Lennard Schult il y a quatre ans.

« Cette victoire est celle de tous les citoyens de Bachenhalt, qui ont choisi la stabilité et la continuité », a déclaré le Ministre-Président devant une foule de partisans en liesse hier soir. Il a également souligné son engagement à « protéger les valeurs de notre Land » et à poursuivre les réformes initiées lors de son précédent mandat, notamment en matière de sécurité, de développement économique et d’emploi.

Mais si la victoire était régionale hier, elle avait aussi un parfum de consécration nationale. Considéré comme figure de l’aile droite de son parti, Florian Florstedt devait prouver sa capacité à remporter une victoire nette pour confirmer sa place parmi les favoris pour succéder à la Chancelière Nina Schewer aux prochaines élections fédérales, en 234.

Depuis qu’elle a remporté un troisième mandat lors du scrutin de 228, la Chancelière a toujours refusé d’exclure publiquement une nouvelle candidature. Mais peu d’analystes semblent croire en une nouvelle campagne de la Chancelière, aujourd’hui âgée de 68 ans. Encore moins nombreux semblent être les élus de la RK désireux de repartir en campagne derrière leur présidente actuelle. Beaucoup de députés fédéraux sont convaincus que la décision de Nina Schewer de ne pas écarter publiquement l’hypothèse d’une nouvelle candidature vise simplement à préserver aussi longtemps que possible le parti d’une guerre ouverte de succession.

Ce souhait n’empêche pas les ambitions de se faire de plus en plus claires et les potentiels rivaux de monter discrètement sur le ring. Si Florian Florstedt a clairement marqué des points avec sa victoire convaincante hier, des adversaires de taille pourraient encore lui contester le leadership du parti en vue des prochaines élections fédérales. C’est tout particulièrement le cas de Felix Gesner, le Ministre fédéral des Finances, figure de proue de la ligne centriste du mouvement. D’autres personnalités comme le Ministre-Président d’Öbersachen, Ben Sessler, vu comme une potentielle synthèse entre les deux lignes mais souffrant d’un déficit de notoriété nationale, pourraient également jouer un rôle majeur dans cette course au leadership.

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Les socialistes remportent sur le fil les élections en Öbersachen

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Ben Sessler, Ministre-Président conservateur d’Öbersachen, et Oskar Söllner, leader de l’opposition socialiste.

Par Jette Wintsch, 9 juillet 232

Lors des élections régionales tenues hier, les socialistes emmenés par Oskar Söllner ont créé la surprise en terminant légèrement devant les conservateurs du Ministre-Président sortant Ben Sessler. Dans un Landtag morcelé, plusieurs options de coalition sont envisageables.

Qui de Ben Sessler ou d’Oskar Söllner sera le prochain Ministre-Président d’Öbersachen ? La question qui a animé une bonne partie de la campagne électorale n’a pas de réponse claire au lendemain de l’élection des 143 nouveaux membres du Landtag. Si les sondeurs et observateurs prédisaient un scrutin serré, l’avantage était plutôt donné au conservateur sortant. Ce sont malgré tout les socialistes qui se sont hissés en tête avec 23,45 % des suffrages et 35 sièges. Oskar Söllner, leader de l’opposition socialiste au Landtag, parvient à effacer l’affront des dernières élections, quand son camp avait été devancé de 2 000 voix par l’extrême-droite. Après l’annonce des résultats définitifs le plaçant en tête dans la nuit, il a affirmé devant la presse avoir obtenu un mandat pour mener des négociations en vue de la formation d’une coalition, sans dire clairement quelle option à sa disposition avait sa préférence.

À la deuxième place avec 22,84 % des voix et 34 sièges, les conservateurs enregistrent un résultat décevant pour le Ministre-Président conservateur Ben Sessler, à la tête depuis six ans d’une coalition avec les libéraux et les écologistes. En 226, il avait dépassé la barre des 30 % des voix, et avait devancé tous ses rivaux de plus de 12 points. Devant ses sympathisants, il s’est toutefois montré combatif hier soir, se disant prêt à négocier la reconduction de sa coalition pour « continuer le travail entrepris depuis six ans ».

Chez les partenaires de la coalition, les résultats étaient mitigés. Les Verts ont confirmé leur dynamique nationale en se hissant à la troisième place avec 18,70 % des suffrages et 28 sièges, soit plus du double de leur résultat de 226. Les libéraux, en revanche, ont obtenu des résultats décevants en tombant à la cinquième place. Avec 11,12 % des voix et 16 sièges dans un Land considéré comme leur bastion le plus solide de tout le pays, ils peinent à inverser une dynamique défavorable qui s’observe déjà sur le plan national.

À l’extrême-droite, l’Allianz der Patrioten est en léger recul. Hissé par surprise à la deuxième position en 226, elle remporte la quatrième place avec 15,36 % des suffrages et 23 sièges, trois de moins que dans la législature sortante. Ce résultat confirme les chiffres du parti à l’échelle nationale, qui enregistre des scores légèrement meilleurs que lors des dernières élections fédérales, sans toutefois atteindre ses niveaux record ayant suivi sa deuxième place nationale en 222. Enfin, dernier parti à gagner des sièges, la gauche radicale de l’Arbeiterfront remporte 5,19 % des suffrages, franchissant de justesse le seuil des 5 % requis pour obtenir une représentation au Landtag. Le parti, en difficulté à l’échelle fédérale, perd 3 sièges par rapport à la dernière législature.

Ces résultats laissent de nouveau un Landtag morcelé où plusieurs options sont sur la table. La participation à une coalition de l’AP ou de l’AF semble toutefois déjà exclue. Pour le premier, les conservateurs ont répété avec constance pendant la campagne leur refus de tout accord de gouvernement avec l’extrême-droite. Pour le second, Oskar Söllner n’avait pas voulu exclure pendant la campagne une coalition allant des socialistes à la gauche radicale en incluant les écologistes, mais cette alliance ne totaliserait que 70 sièges sur les 72 nécessaires à la formation d’une majorité.

Dans ce contexte d’exclusion des deux formations les plus radicales, les deux options les plus probables restent celles d’une reconduction de la coalition sortante, ou d’une alliance des socialistes avec les libéraux et les Verts. La tête de liste écologiste Frieda Schreber, en position de force après la percée de son parti, expliquait dans une interview à la presse locale ce matin que les socialistes et les conservateurs devraient prendre en compte la progression significative de son mouvement dans les futures négociations. « On ne rentrera pas dans une coalition qui ne tiendrait pas compte du message très positif à notre égard envoyé dans les urnes », a-t-elle justifié.

Du côté des libéraux, leur recul les affaiblit, même si leur place de parti potentiellement pivot les maintient à un rôle important dans les futures négociations. Leur leader Viktor Goedde, ministre de la Justice, s’est dit ouvert à toutes les options de coalition dont seraient exclues les deux formations les plus radicales, et a commencé à énoncer ses priorités en vue des discussions, notamment en matière budgétaire.

Tant les conservateurs que les socialistes semblent redouter des négociations particulièrement difficiles avec les écologistes. En cas d’impossibilité pour l’un des deux camps de trouver un accord avec les Verts, certains analystes évoquent la possibilité en dernier recours d’une coalition des socialistes, des libéraux et des conservateurs. Ce scénario semble encore très improbable aujourd’hui, tant la campagne électorale a tourné au duel entre Ben Sessler et Oskar Söllner et tant il semble difficilement envisageable pour le Ministre-Président sortant de participer à une coalition dont il ne serait pas le leader.

Selon les entourages d’Oskar Söllner, les premières réunions avec les écologistes doivent commencer dès demain. La nouvelle législature du Landtag commencera à siéger le 1er août, mais peu d’observateurs estiment probable qu’un accord ait été trouvé d’ici là pour former une coalition majoritaire. L’élection d’un Ministre-Président est donc susceptible de plutôt avoir lieu à la fin du mois d’août, voire en septembre en cas de difficulté extrême à conclure un accord.

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Les socialistes remportent sur le fil les élections en Öbersachen

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Ben Sessler, Ministre-Président conservateur d’Öbersachen, et Oskar Söllner, leader de l’opposition socialiste.

Par Jette Wintsch, 9 juillet 232

Lors des élections régionales tenues hier, les socialistes emmenés par Oskar Söllner ont créé la surprise en terminant légèrement devant les conservateurs du Ministre-Président sortant Ben Sessler. Dans un Landtag morcelé, plusieurs options de coalition sont envisageables.

Qui de Ben Sessler ou d’Oskar Söllner sera le prochain Ministre-Président d’Öbersachen ? La question qui a animé une bonne partie de la campagne électorale n’a pas de réponse claire au lendemain de l’élection des 143 nouveaux membres du Landtag. Si les sondeurs et observateurs prédisaient un scrutin serré, l’avantage était plutôt donné au conservateur sortant. Ce sont malgré tout les socialistes qui se sont hissés en tête avec 23,45 % des suffrages et 35 sièges. Oskar Söllner, leader de l’opposition socialiste au Landtag, parvient à effacer l’affront des dernières élections, quand son camp avait été devancé de 2 000 voix par l’extrême-droite. Après l’annonce des résultats définitifs le plaçant en tête dans la nuit, il a affirmé devant la presse avoir obtenu un mandat pour mener des négociations en vue de la formation d’une coalition, sans dire clairement quelle option à sa disposition avait sa préférence.

À la deuxième place avec 22,84 % des voix et 34 sièges, les conservateurs enregistrent un résultat décevant pour le Ministre-Président conservateur Ben Sessler, à la tête depuis six ans d’une coalition avec les libéraux et les écologistes. En 226, il avait dépassé la barre des 30 % des voix, et avait devancé tous ses rivaux de plus de 12 points. Devant ses sympathisants, il s’est toutefois montré combatif hier soir, se disant prêt à négocier la reconduction de sa coalition pour « continuer le travail entrepris depuis six ans ».

Chez les partenaires de la coalition, les résultats étaient mitigés. Les Verts ont confirmé leur dynamique nationale en se hissant à la troisième place avec 18,70 % des suffrages et 28 sièges, soit plus du double de leur résultat de 226. Les libéraux, en revanche, ont obtenu des résultats décevants en tombant à la cinquième place. Avec 11,12 % des voix et 16 sièges dans un Land considéré comme leur bastion le plus solide de tout le pays, ils peinent à inverser une dynamique défavorable qui s’observe déjà sur le plan national.

À l’extrême-droite, l’Allianz der Patrioten est en léger recul. Hissé par surprise à la deuxième position en 226, elle remporte la quatrième place avec 15,36 % des suffrages et 23 sièges, trois de moins que dans la législature sortante. Ce résultat confirme les chiffres du parti à l’échelle nationale, qui enregistre des scores légèrement meilleurs que lors des dernières élections fédérales, sans toutefois atteindre ses niveaux record ayant suivi sa deuxième place nationale en 222. Enfin, dernier parti à gagner des sièges, la gauche radicale de l’Arbeiterfront remporte 5,19 % des suffrages, franchissant de justesse le seuil des 5 % requis pour obtenir une représentation au Landtag. Le parti, en difficulté à l’échelle fédérale, perd 3 sièges par rapport à la dernière législature.

Ces résultats laissent de nouveau un Landtag morcelé où plusieurs options sont sur la table. La participation à une coalition de l’AP ou de l’AF semble toutefois déjà exclue. Pour le premier, les conservateurs ont répété avec constance pendant la campagne leur refus de tout accord de gouvernement avec l’extrême-droite. Pour le second, Oskar Söllner n’avait pas voulu exclure pendant la campagne une coalition allant des socialistes à la gauche radicale en incluant les écologistes, mais cette alliance ne totaliserait que 70 sièges sur les 72 nécessaires à la formation d’une majorité.

Dans ce contexte d’exclusion des deux formations les plus radicales, les deux options les plus probables restent celles d’une reconduction de la coalition sortante, ou d’une alliance des socialistes avec les libéraux et les Verts. La tête de liste écologiste Frieda Schreber, en position de force après la percée de son parti, expliquait dans une interview à la presse locale ce matin que les socialistes et les conservateurs devraient prendre en compte la progression significative de son mouvement dans les futures négociations. « On ne rentrera pas dans une coalition qui ne tiendrait pas compte du message très positif à notre égard envoyé dans les urnes », a-t-elle justifié.

Du côté des libéraux, leur recul les affaiblit, même si leur place de parti potentiellement pivot les maintient à un rôle important dans les futures négociations. Leur leader Viktor Goedde, ministre de la Justice, s’est dit ouvert à toutes les options de coalition dont seraient exclues les deux formations les plus radicales, et a commencé à énoncer ses priorités en vue des discussions, notamment en matière budgétaire.

Tant les conservateurs que les socialistes semblent redouter des négociations particulièrement difficiles avec les écologistes. En cas d’impossibilité pour l’un des deux camps de trouver un accord avec les Verts, certains analystes évoquent la possibilité en dernier recours d’une coalition des socialistes, des libéraux et des conservateurs. Ce scénario semble encore très improbable aujourd’hui, tant la campagne électorale a tourné au duel entre Ben Sessler et Oskar Söllner et tant il semble difficilement envisageable pour le Ministre-Président sortant de participer à une coalition dont il ne serait pas le leader.

Selon les entourages d’Oskar Söllner, les premières réunions avec les écologistes doivent commencer dès demain. La nouvelle législature du Landtag commencera à siéger le 1er août, mais peu d’observateurs estiment probable qu’un accord ait été trouvé d’ici là pour former une coalition majoritaire. L’élection d’un Ministre-Président est donc susceptible de plutôt avoir lieu à la fin du mois d’août, voire en septembre en cas de difficulté extrême à conclure un accord.

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Nina Schewer acte son retrait en vue des élections de 234

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La Chancelière fédérale, Nina Schewer, lors d'une conférence de presse le mois dernier.

Par Jette Wintsch, 29 juillet 232

La Chancelière fédérale, à la tête du gouvernement depuis 216, a confirmé qu’elle ne serait pas de nouveau candidate lors des élections fédérales de 234. Elle quittera la présidence de la Republikanische Koalition lors de son prochain congrès, en décembre.

L’ère Nina Schewer va donc prendre fin en 234. L’annonce de la Chancelière fédérale au cours d’un entretien sur la télévision publique n’est en réalité qu’une confirmation de ce qu’attendait le monde politique edelweissien depuis de nombreux mois. Nina Schewer avait déjà hésité avant de briguer un troisième mandat lors des élections de 228 et il semblait clair aux yeux de tous que la dirigeante conservatrice, âgée aujourd’hui de 68 ans, n’irait pas au-delà de la législature qui s’achèvera dans quatre ans. Schewer a également précisé qu’elle ne serait pas candidate à sa réélection à l’Assemblée fédérale, où elle est élue depuis 198.

La Chancelière a toutefois surpris en annonçant se retirer de la présidence de la Republikanische Koalition dès le congrès du parti en décembre. Celle qui avait pris la tête du mouvement en 212 justifie sa décision par sa volonté de voir une nouvelle direction préparer sereinement et sur le long terme l’échéance électorale fédérale de 234. Pendant son mandat de deux décennies à la tête de la formation, Nina Schewer aura ramené les conservateurs au pouvoir après trois échecs électoraux importants consécutifs et 18 ans d’opposition. Elle aura surtout défendu pendant tout son mandat une ligne centriste, et tenu une position d’intransigeance absolue face aux rares responsables les plus radicaux dans le mouvement désireux de briser le tabou des alliances avec l’extrême-droite.

Après sa première victoire en 216, elle s’allie avec les libéraux pour une législature essentiellement marquée par des réformes économiques, comme un assouplissement du droit du travail, le rehaussement de l’âge légal de départ à la retraite de 64 à 67 ans ou une massive réduction des impôts. Ce premier mandat sera aussi celui d’un tournant technologique avec des investissements publics importants dans la transition numérique des administrations et pour l’éducation au numérique. Son deuxième gouvernement, issu d’une coalition avec les socialistes après les élections de 222, a établi le premier salaire minimum fédéral du pays. Des réformes sociales comme l’assouplissement du régime pénal autour de l’avortement ou le développement des allocations familiales ont également vu le jour sous ce mandat. Elle fit également voter en 223 une réforme du système de santé incluant une hausse des contributions sociales et une réduction de la couverture dans certains domaines spécifiques pour répondre à des projections de déficit important du système. Enfin, son gouvernement issu d’une coalition avec les écologistes après les élections de 228 a notamment investi des sommes records dans les énergies renouvelables, renforcé les sanctions pénales pour l’essentiel des infractions fédérales et entrepris l’abolition de la conscription, votée l’an dernier et devant prendre effet en janvier prochain. Tout au long de ses mandats, le budget du gouvernement fédéral est resté à l’équilibre et elle a su conserver une relative popularité auprès des partenaires sociaux.

Grâce à sa popularité et au respect qu’elle suscite dans tout le spectre politique, certains évoquent déjà l’idée que Nina Schewer pourrait briguer la présidence de la République fédérale lors de l’élection de 238. Une telle ambition ne serait pas sans précédent puisque Markus Rolder et Franz Welt avaient eux aussi accédé à la magistrature suprême après avoir quitté la Chancellerie. Cependant, cette hypothèse semble peu probable. La fonction présidentielle, essentiellement symbolique, paraît difficilement compatible avec les aspirations personnelles de la dirigeante, que ses proches décrivent comme désireuse de profiter de sa retraite à venir pour se consacrer davantage à sa famille.

Au-delà de son propre avenir personnel, le retrait de Schewer rend donc ouverte la course interne à sa succession, déjà lancée depuis de longs mois en coulisses. Trois principaux candidats semblent occuper les premiers rôles. D’abord, Felix Gesner, le ministre fédéral des Finances, semble déterminé à reprendre le flambeau d’une ligne centriste au sein du parti. Ensuite, le Ministre-Président de Bachenhalt triomphalement réélu l’année dernière, Florian Florstedt, veut à l’inverse tirer la ligne du parti vers la droite, notamment sur les questions de société et d’immigration. Enfin, le Ministre-Président d’Öbersachen, Ben Sessler, espère toujours offrir une synthèse entre les deux lignes, bien qu’il doive d’abord s’assurer de la reconduction de sa coalition après des résultats décevants aux élections du 8 juillet. D’autres personnalités semblent espérer pouvoir déjouer les pronostics comme Fabienne Oppert, la ministre fédérale de l’Intérieur, ou le député Tommy Kistler, qui à 29 ans bénéficie d’une importante popularité chez la jeunesse du parti. Schewer a promis lors de son entretien qu’elle ne prendrait pas position dans la guerre de leadership qui s’annonce lors du congrès des 21 et 22 décembre.

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sam. 21 déc. 2024 13:43

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Oskar Söllner trouve un accord avec les Verts et les libéraux pour devenir Ministre-Président d'Öbersachen

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Oskar Söllner, leader des socialistes d'Öbersachen, annonce devant la presse la conclusion d'un accord avec les écologistes et les libéraux.

Par Jette Wintsch, 18 août 232

Le socialiste Oskar Söllner, arrivé en tête des élections régionales du mois dernier, a conclu un accord de coalition avec les écologistes et les libéraux. Il succédera au conservateur Ben Sessler après son élection par le Landtag, prévue le 21 août.

Ce sera donc Oskar Söllner qui deviendra Ministre-Président du Land d’Öbersachen. Avant comme après les élections régionales du 8 juillet dernier, l’incertitude a régné sur l’identité du futur chef de l’exécutif local, tant le sortant conservateur Ben Sessler et son rival socialiste ont été au coude-à-coude.

L'accord conclu entre les trois partis prévoit un programme axé sur la transition écologique, l’investissement dans les infrastructures régionales et le renforcement de la compétitivité économique du Land. Parmi les priorités affichées, on retrouve le développement des énergies renouvelables et la modernisation des réseaux de transport public, deux thèmes chers aux Verts, tandis que les libéraux ont obtenu des garanties concernant la stabilité budgétaire et une réduction progressive des prélèvements fiscaux sur les petites entreprises.

Lors d’une conférence de presse commune tenue ce matin, Oskar Söllner a salué « un compromis ambitieux et équilibré » tout en soulignant les efforts de chaque parti pour parvenir à cet accord. « Nous avons montré que malgré nos différences, nous sommes capables de construire une vision commune » a-t-il déclaré, entouré de Frieda Schreber, leader des Verts, et de Viktor Goedde, chef de file des libéraux.

La coalition dispose de 79 sièges sur 143, offrant une majorité relativement confortable au Landtag qui devrait garantir l’élection de Söllner par le Landtag le 21 août. L’accord a été particulièrement difficile à obtenir avec les écologistes, qui occuperont finalement quatre des portefeuilles ministériels, soit autant que les socialistes, quand les libéraux se contenteront de deux portefeuilles. Une répartition égale des portefeuilles entre la Sozialistische Allianz et le Grüne Partei semble d’ailleurs avoir été l’élément déterminant dans le choix de ces derniers de former une alliance au centre-gauche, plutôt que de reconduire la coalition avec les conservateurs qui semblaient tenir à conserver un portefeuille de plus que leur partenaire.

La difficulté pour conclure l’accord de gouvernement laisse présager d’un mandat animé pour Oskar Söllner ayant promis de s’attaquer frontalement à de nombreux défis lors de sa campagne électorale, sur l’emploi, les inégalités sociales ou même la délinquance. Il devra composer avec une coalition au sein de laquelle les socialistes ne sont pas majoritaires.

L’accord marque donc la fin du mandat du conservateur Ben Sessler. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, ce dernier a regretté que ses partenaires de coalition aient finalement choisi de s’allier avec les socialistes, estimant qu’une reconduction de son gouvernement aurait pu continuer des réformes importantes pour le Land. Mais au-delà de la fin de son mandat local, cette défaite marque surtout la fin des ambitions fédérales de Sessler à court terme. Mentionné parmi les favoris pour briguer la présidence de la Republikanische Koalition lors du congrès de décembre, et ainsi être le candidat du parti à la Chancellerie en 234, son incapacité à reconduire l’accord met probablement un terme à ses chances.

Toujours au niveau fédéral, Benjamin Boden, Ministre-Président de Schloss et leader de la SA, a chaleureusement félicité Oskar Söllner pour son élection à venir, estimant qu’elle nourrissait l’espoir de voir les socialistes succéder aux conservateurs à la Chancellerie dans deux ans. Boden doit lui-même affronter des élections régionales dans la capitale l’an prochain, où sa victoire est impérative pour lui permettre de garder sa légitimité à la tête du parti et briguer la Chancellerie en 234.

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sam. 21 déc. 2024 13:45

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La RK tient le congrès de l'après-Schewer

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Le Tempodrom de Scholss, où se tient le congrès de la Republikanische Koalition.

Par Jette Wintsch, 21 décembre 232

Aujourd’hui et demain, la Republikanische Koalition tient à Schloss le congrès qui désignera son nouveau président (et probable candidat à la Chancellerie en 234) après un règne de deux décennies de Nina Schewer sur le parti. Deux favoris se font face, mais des outsiders espèrent créer la surprise.

Ils sont donc cinq sur la ligne de départ de l’élection à la présidence de la Republikanische Koalition. Dans le premier congrès ouvert depuis l’ascension à la tête du parti de Nina Schewer en 212, les 1 425 délégués réunis à Schloss auront la lourde tâche de départager les prétendants ayant réussi à rassembler un nombre suffisant de parrainages d’adhérents. Si ce qui se joue ce week-end est d’abord la succession de Schewer à la tête du parti, c’est peut-être aussi l’avenir du pays qui se joue, le vainqueur étant largement attendu comme candidat à la Chancellerie en 234.

Pour départager les cinq candidats, les délégués voteront à bulletin secret en éliminant un candidat à chaque tour, jusqu’à ce que l’un deux remporte une majorité absolue des suffrages exprimés. Les opérations de vote auront lieu demain, tandis que les cinq candidats s’exprimeront à tour de rôle devant les délégués à partir de la fin d’après-midi. En annonçant son retrait en juillet, Nina Schewer avait promis de ne pas interférer dans l’élection de son successeur et ne devrait donc faire une apparition au congrès qu’une fois le vote terminé demain soir.

Parmi les cinq candidats, deux favoris se dessinent. D’un côté, le ministre fédéral des Finances Felix Gesner promet de poursuivre sur la voie de la ligne centriste de la Chancelière, dont il est proche. À 63 ans, il est député fédéral depuis les élections de 216. Il est entré au gouvernement Schewer en 222 comme ministre fédéral de l’Économie, avant d’être promu au ministère des Finances (l’un des cinq ministères régaliens) en 228. Sa campagne interne revendique ouvertement une filiation avec Schewer aux côtés de laquelle il a fait toute sa carrière politique, bien qu’elle ait refusé de lui apporter officiellement son appui pour rester fidèle à son engagement de neutralité.

En face, le Ministre-Président de Bachenhalt, Florian Florstedt, propose au contraire un changement majeur de la stratégie du parti. À 42 ans, un an après avoir été triomphalement réélu à la tête de son Land, il veut tirer la ligne du parti vers la droite en se montrant plus ferme sur les questions d’immigration, de sécurité et de société. Son message résonne avec une frange importante du parti qui estime que la ligne de modération de Nina Schewer était la bonne lors de son arrivée au pouvoir, mais qu’un virage à droite s’impose désormais pour éviter une progression de l’extrême-droite et s’assurer d’arriver en tête en 234.

Trois outsiders sont également parvenus à se qualifier. D’abord, la ministre fédérale de l’Intérieur Fabienne Oppert espère pouvoir créer une synthèse entre ces deux lignes, reprenant ainsi l’espace au sein du parti laissé vacant par l’absence de candidature de Ben Sessler après son échec à conserver le Land d’Öbersachen l’été dernier. À 47 ans, elle ne suscite toutefois pas un grand élan de soutien chez les adhérents, même si elle semble appréciée d’une bonne partie des délégués, ce qui pourrait jouer en sa faveur. Ensuite, Justus Klauber, le ministre fédéral de la Santé, s’est également lancé dans la bataille. Si ses prises de positions sont considérées comme moins à droite que celles de Florstedt, il est le seul candidat à avoir déjà évoqué par le passé la possibilité de coalitions gouvernementales locales avec l’extrême-droite. S’il renie aujourd’hui cette position, son ambiguïté lui donne du crédit auprès d’une frappe conservatrice des délégués. Enfin, le député fédéral Tommy Kistler est parvenu à rassembler in extremis le nombre de parrainages requis, principalement de la part de jeunes adhérents. À 29 ans, il est très actif sur les réseaux sociaux et a réussi à se construire une grande notoriété auprès des jeunes dans tout le pays. Cette popularité auprès des jeunes pourrait toutefois peiner à se traduire en soutien auprès des délégués, essentiellement des cadres plus âgés du parti.

À la veille de la première élection ouverte depuis vingt ans à la RK, les regards de tout le monde politique edelweissien sont tournés vers le Tempodrom de Scholss, dont sortiront des résultats pouvant remettre en cause la stratégie de tous les partis à l’approche des élections fédérales.

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lun. 23 déc. 2024 11:06

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Fabienne Oppert remporte à la surprise générale le congrès de la RK

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Fabienne Oppert, la ministre fédérale de l’Intérieur et nouvelle présidente de la RK.

Par Jette Wintsch, 23 décembre 232

Profitant d’un mode de scrutin favorable à la ligne de synthèse et de rassemblant qu’elle portait, la ministre fédérale de l’Intérieur, a réussi hier à créer la surprise en remportant le congrès de la Republikanische Koalition contre les favoris Florian Florstedt et Felix Gesner. Déjà contestée après son élection, elle défendra les couleurs de la droite lors des élections fédérales de 234 qui choisiront la succession de Nina Schewer.

Il était 21h34 hier soir au Tempodrom de Scholss quand Fabienne Oppert fut déclarée vainqueure du quatrième tour de scrutin pour désigner le nouveau président de la Republikanische Koalition, succédant ainsi officiellement à la Chancelière fédérale Nina Schewer après deux décennies de règne sur le parti. Les deux femmes se sont alors retrouvées sur scène devant les 1 425 délégués du parti pour célébrer le début d’une nouvelle ère.

Cette élection n’en reste pas moins une grande surprise, tant Florian Florstedt et Felix Gesner faisaient figure de favoris, dans ce qui était annoncé comme un duel entre la ligne radicale du Ministre-Président de Bachenhalt et la ligne centriste du ministre fédéral des Finances. Ce duel semblait d’ailleurs se confirmer à l’issue du premier tour du scrutin, remporté par Gesner avec 434 voix, devançant Florstedt et ses 415 voix. Loin derrière, Fabienne Oppert et Justus Klauber, le ministre fédéral de la Santé, totalisaient respectivement 309 et 177 soutiens. Confirmant également les attentes de beaucoup d’observateurs, le jeune député fédéral Tommy Kistler était éliminé en terminant cinquième avec 80 voix, peinant à transformer son fort soutien au sein de la jeunesse du parti en suffrages auprès de délégués plus âgés et expérimentés.

Après son élimination, Kristler a refusé de donner de consigne de vote aux délégués le soutenant, mais a exprimé une insatisfaction avec la polarisation du congrès entre les deux lignes les plus opposées. Au second tour, l’essentiel de ses soutiens se sont donc tournés vers la ligne de consensus de Fabienne Oppert, ou se sont abstenus. Gesner et Florstedt (437 et 417 voix chacun) menaient toujours la danse, devant une ministre fédérale de l’Intérieur en progression avec 360 voix, et un Justus Klauber éliminé avec 181 soutiens.

Les reports de voix des soutiens du ministre fédéral de la Santé étaient alors une grande inconnue en vue du troisième tour qui allait dessiner l’affiche finale. Klauber étant situé à la droite du parti, il était attendu que beaucoup de ses soutiens rallient Florian Florstedt. Mais certains ont émis l’idée qu’un nombre important de ses délégués soutiennent Oppert, notamment du fait de leur proximité personnelle. En effet, Oppert avait été la ministre de l’Intérieur du Land de Schloss de 221 à 227, sous la présidence de Klauber, laissant penser que ce dernier pourrait privilégier à titre personnel une élection d’Oppert. Les résultats du troisième tour furent accueillis par une surprise audible au sein du Tempodrom, quand Florian Florstedt prit largement la tête avec 499 voix et que Fabienne Oppert rafla de justesse la deuxième place avec 445 voix, devançant son collègue du gouvernement fédéral de seulement 3 voix.

Une fois les résultats du troisième tour connus, le suspense fut bien moindre en vue du quatrième. La très forte polarisation entre les lignes Gesner et Florstedt allait nécessairement conduire beaucoup des soutiens de la première à vouloir faire battre la seconde, même sans leur candidat favori qualifié pour la finale. Sans surprise, Oppert remporta le quatrième tour et l’élection par 789 voix contre 543.

Dans son discours de victoire devant les délégués, Oppert a insisté sur la nécessité de rassembler le parti dans toutes ses composantes idéologiques. Par un communiqué dans la soirée, elle annonçait la nomination de ses deux vices-présidents, Felix Reichart et Jacob Bierkamp, deux députés fédéraux respectivement proches de Gesner et Florstedt. Tommy Kistler fut également nommé au poste de porte-parole du mouvement. L’objectif de la nouvelle présidente du mouvement est ouvertement de tuer dans l’oeuf toute querelle interne post-congrès, pour pouvoir se focaliser sur la préparation des élections fédérales de 234 où les conservateurs n’ont pour l’instant qu’un avantage de quelques points sur les socialistes.

Mais si les leaders du parti semblent avoir accepté, avec plus ou moins d’enthousiasme, d’aider Oppert, beaucoup d’adhérents du parti semblent déçus du résultat et remettent en cause le mode de scrutin. D’abord le mode de scrutin à tour éliminatoire favorise largement les options de synthèse comme celle d’Oppert. Mais surtout, l’élection du président du parti par les délégués en congrès plutôt que par l’ensemble des adhérents a été vertement critiquée par des sympathisants de Gesner, de Florstedt et de Kistler sur les réseaux sociaux hier. De nombreux observateurs estiment que Fabienne Oppert, encore relativement méconnue du grand public malgré ses fonctions, était bien plus populaire auprès des délégués que de la base militante. Beaucoup réclament désormais ouvertement que les prochains congrès se fasse par un vote de l’ensemble des adhérents, une revendication à laquelle Oppert devrait pouvoir être contrainte de se soumettre pour tenter d’obtenir le soutien d’une base encore sceptique.

En tout cas, à 47 ans, Fabienne Oppert a désormais la lourde tâche de rassembler pleinement son parti pour le mettre en ordre de bataille avant les élections fédérales de 234 qui décideront de la succession de Nina Schewer. L’émotion de cette dernière était d’ailleurs visible face à l’ovation prolongée que lui ont réservée hier les délégués lors de son arrivée sur la scène d’un congrès qui marquait hier le début de la fin de son règne.

KnightOlympe
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Victoire des conservateurs : des négociations fédérales tripartites

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Assemblée fédérale nouvellement élue ce 10 juillet 234. De gauche à droite : 34 (AF), 41 (GP), 110 (SA), 50 (VLD), 27 (RK) et 35 (AP) sièges.

Par Florian Herman, 11 juillet 234

11 juillet 234 - Après une campagne marquée par l’usure du pouvoir conservateur, Fabienne Oppert (RK) parvient à sauver la situation en défendant une ligne modérée. Fort de ce succès, les conservateurs ont désormais un travail de négociations à mener pour trouver la coalition majoritaire.

À la tête du pays depuis 216, la Republikanische Koalition (RK) recule de 5 points, passant à 30,94% des suffrages exprimés, garantissant néanmoins au parti 127 sièges.. Fabienne Oppert, présidente du parti depuis 232, parvient, tant bien que mal, à enrayer une dynamique d’usure qui estimait la RK à moins de 30%. Cette réussite électorale est le fruit d’un discours modéré qui fait du bien à un parti guidé et gouverné sans interruption depuis 18 ans par Nina Schewer. Ce repli électoral permet néanmoins à la RK de rester la première force politique du pays et de conserver un rôle clé dans les négociations post-électorales.

Toujours dans le gouvernement Schewer sortant, le Grüne Partei (GP) subit un revers électoral (-2,2 points). L’expérience du pouvoir et les compromis passés avec la droite semblent avoir fragilisé le parti écologiste qui perd, à ces élections, le soutien d’une partie de son électorat, et malgré le fait que le revers reste mesuré (44 sièges), celui-ci marque tout de même l’incapacité de Lennard Schult à se maintenir comme une alternative possible et crédible.

Du côté de l’opposition, la Sozialistische Allianz (SA) réalise une progression notable (+2,9 points), confirmant son statut de principale force d’alternance avec 110 sièges, Benjamin Boden a su profiter de sa réussite électorale à Schloss des régionales de 233 et de son image de gestionnaire pragmatique lors de ces élections. Sans oublier qu’il a réussi à mobiliser ses électeurs sur la base d’un programme de rupture avec les politiques libérales-conservatrices de ces dernières années. Sa montée électorale le place comme un acteur politique important pour cette prochaine législature.

Pour la gauche vakéministe, l’Arbeitfront (AF), celle-ci connaît un rebond (+2 points) après une période de turbulence interne qui n’ont pas permis au parti d’obtenir de bons scores régionaux, à l’exception des régionales en Bachenhalt. La prise de contrôle du parti par Gerhard Meissner, issu de l’aile la plus radicale, semble avoir convaincu une frange des électeurs contestataires et populaires, bien que la formation reste en marge du véritable jeu politique institutionnel avec ses 6 sièges.

La Versammlung von Liberalen und Demokraten (VLD) de son côté signe un redressement électoral (+4,2 points), confirmant que la stratégie modérée de Johan Wöhler a porté ses fruits, alors que ce dernier n’était pas le favori à la présidence VLD après les échecs électoraux, notamment aux dernières fédérales de 228. En misant sur un libéralisme économique pragmatique, le VLD est parvenu à récupérer une partie de son électorat libéral parti à la RK, et ainsi à obtenir 50 sièges. Cette dynamique positive place le parti en position de faiseur de majorité, un rôle crucial dans les négociations à venir.

À l’inverse de l’Allianz der Patrioten (AP) qui enchaîne un second scrutin défavorable (-1,5 points). Incapable de freiner le déclin amorcé en 228, l’AP de Jonas Altermann peine à exister dans le paysage politique (35 sièges) malgré le fait que son score soit supérieur à celui de l’AF. La ligne ultra-conservatrice et autoritaire du parti semble moins séduisante dans un contexte où le débat se recentre autour des alternatives crédibles à la droite traditionnelle.

Avec un gouvernement sortant fragilisé, une SA renforcée et une VLD en forte dynamique, la répartition des forces impose de nouvelles alliances pour dégager une majorité parlementaire de plus de 201 sièges. Le discussions qui suivront seront déterminantes pour définir l’orientation politique pour ces six prochaines années. Plusieurs annonces ont déjà été faites : Johan Wöhler (VLD) a exclu tout accord avec les extrêmes (AF ou AP), tandis que Benjamin Boden appelle à un renversement politique comme à Schloss et a déjà invité la VLD et le GP à négocier un gouvernement progressiste. Fabienne Oppert a, de son côté, annoncé sa volonté de se mettre au boulot, sans précisément indiquer sa position. Avec l’ouverture de la législature programmée au 1er août, il semble assez improbable qu’une coalition fédérale puisse être conclue d’ici là.
Dernière modification par KnightOlympe le ven. 21 mars 2025 13:03, modifié 4 fois.

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Les nouvelles dynamiques au pouvoir : les conservateurs se maintiennent à la chancellerie

Par Florian Herman, 28 août 234

28 août 234 - Après plusieurs semaines de négociations marquées par des rebondissements et des tensions internes, Fabienne Oppert (RK) a officiellement été désigné ce matin Chancelière fédérale par le Président fédéral Nils Kringel. À la tête d’une coalition tripartite composée de la Republikanische Koalition (RK), de la Versammlung von Liberalen und Demokraten (VLD) et du Grüne Partei (GP), la nouvelle Chancelière fédérale n’aura pas la tâche aisée de diriger un gouvernement issu d’un compromis entre libéraux-conservateurs, centristes et écologistes. Une première depuis le gouvernement fédéral de Marta Pövel (198-204).

Le 10 juillet, les élections fédérales de 234 ont mis en évidence un affaiblissement maîtrisé du bloc conservateur qui, bien que toujours en tête avec 127 sièges, a perdu en influence face à la montée de la SA (110 sièges) et de la VLD (50 sièges). De leur côté, les écologistes du GP (44 sièges) ont subi un léger recul, pénalisés par leur précédente participation gouvernementale. L’extrême droite de l’AP (35 sièges) et l’extrême gauche de l’AF (34 sièges) restent marginales, mais conservent une capacité de nuisance. Ce scrutin a donc eu pour conséquence d’empêcher la reconduction d’une coalition RK-GP et nécessite de trouver de nouveaux alliés pour former cette majorité.

Le 11 juillet, le lendemain de l’annonce des résultats, Johan Wöhler (VLD) annonce, comme en 228, que son parti exclura toutes négociations de coalition si celles-ci ont pour objectif d’y convier les extrêmes (Arbeitfront et l’Allianz der Patrioten). De son côté, Benjamin Boden (SA) souhaite mener une bataille similaire qu’aux élections régionales de Schloss en ralliant VLD et GP à une coalition progressiste. Mais avant même les premières négociations ne débutent, la VLD annonce finalement son refus à entamer des négociations avec « des socialistes qui refusent tout compromis économique et financier », selon la déclaration du porte-parole VLD. En effet, en amont aux négociations, la SA avait annoncé au vu de son écrasante majorité qu’aucun compromis ne serait possible sur une hausse des impôts pour renforcer le financement des protections sociales.

Laissant mariner la presse, Fabienne Oppert (RK) qui s’était limitée, au soir des résultats, à annoncer que son parti allait se mettre au boulot pour trouver une majorité au Bundesversammlung, prit la parole le 13 juillet. Forte de sa position de force relative, elle déclara être favorable à des discussions avec le Grüne Partei afin de reconduire la coalition précédente. Le leader écologiste Lennard Schult accepte à condition de grandes avancées en matière de transition énergétique et refuse tout recul sur les politiques environnementales déjà adoptées. La RK accepte sur le principe, à condition que ces politiques n’affectent néanmoins pas la croissance économique. Le GP annonce l’organisation d’un vote interne pour déterminer la stratégie du parti.

En attendant et avec le risque que les écologistes refusent de négocier, Fabienne Oppert rencontra Johan Wöhler le 14 juillet pour envisager un accord RK-VLD. La VLD annonça alors être en mesure d’accepter l’ouverture des négociations, mais à des conditions strictes et nécessaires : réduction des dépenses publiques, baisse de la fiscalité pour les entreprises et réforme du marché du travail. Des conditions acceptées par la direction de la RK.

Le 21 juillet, un premier projet d’accord minoritaire entre la RK et VLD est élaboré, mettant l’accent sur la réforme fiscale et la dérégulation économique, mais les désaccords persistent sur la politique sociale : la VLD plaide en faveur d’une réforme du droit du travail, tandis que la RK doit ménager son aile sociale-conservatrice. Benjamin Boden, dénonça des négociations « entre des libéraux qui socialement sont d’accords pour ne rien faire au fond ».

Après plusieurs heures de nouvelles négociations, un accord partiel RK-VLD est finalement trouvé : le VLD renonce à sa politique sociale en échange de plus grandes marges économiques et fiscales. Mais cette majorité nécessite encore un troisième partenaire. La SA ayant annoncé sa volonté de se positionner comme parti d’opposition à tout gouvernement RK, seul le GP était alors en mesure d’entrer dans les négociations. C’est à ce même moment que le GP sortit de son silence post-consultation interne pour annoncer que, malgré les fractures internes, l’aile modérée incarnée par Lennard Schult avait réussi à obtenir l’adhésion du GP à cet hypothétique accord RK-VLD, et ce « afin de garantir un minimum d’avancées écologiques et de peser sur lesdites décisions ».

Après d’intenses négociations s’étalant du 22 juillet au 10 août, le GP réussit à obtenir des concessions auprès de la VLD : augmentation de l’investissement dans les énergies renouvelables et maintien des objectifs climatiques établis au cours des 30 dernières années. En échange, le GP accepte un assouplissement de certaines normes industrielles. Du côté de la RK, celle-ci accepte un renforcement des normes environnementales en échange d’un compromis sur la flexibilisation du marché du travail. Le 10 août au soir, la presse nationale est informée qu’un accord a été trouvé sur le programme et la répartition des portefeuilles ministérielles, mais sans plus d’informations.

À partir du 11 août, les partis membres de la coalition engagèrent l’adoption dudit accord auprès de leur parti respectif. 48 heures plus tard, la RK et VLD annoncèrent être prêt à signer l’accord après décision des directions des deux partis. Seul le GP avait décidé de faire accepter l’accord aux adhérents. Ainsi, ce n’est que le 20 août que Fabienne Oppert pour la RK, Johan Wöhler pour la VLD et Lennard Schult pour le GP purent officiellement signer l’accord de coalition et organiser une conférence de presse commune pour préseenter l’accord et la répartition des portefeuilles fédéraux.

La RK obtiendrait la chancellerie, trois ministères régaliens (Finances, Défense fédérale et l’Intérieur) et trois autres ministères fédéraux que sont “l’Éducation, Science et Culture”, “l’Industrie et Technologie” et le Sport. De son côté, la VLD, en tant que deuxième force du gouvernement, obtient la vice-chancellerie à l’Économie, le ministère régalien de la Justice et deux ministères fédéraux (“Santé et Affaires socialistes” et “Emploi, Travail et Transports”). Enfin, le GP récupère le régalien des Affaires étrangères, le ministère fédéral “Environnement et Agriculture” et le Landtagpräsident de Schloss. Fabienne Oppert serait ainsi à la chancellerie, Johan Wöhler à la vice-chancellerie et Lennard Schult serait en charge des Affaires étrangères.

Fabienne Oppert se voit confier la fonction de Chancelière fédérale le 25 août par le Président fédéral Nils Kringel. Officiellement investie ce matin par le Bundesversammlung lors du vote de confiance, le gouvernement Oppert I entre officiellement en fonction avec le soutien de 221 députés. Mais à peine celui-ci entre en fonction, Benjamin Boden annonce que la Sozialistische Allianz s’engage dans l’opposition face à « un gouvernement d’austérité », tandis que l’Arbeitfront dénonce « un compromis mou qui n’apportera aucune avancée sociale ». Quant à l’Allianz der Patrioten, elle continue de marginaliser son discours, presque identitque à celui de 228, en dénonçant une « trahison des valeurs nationales ».

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