Naveed Jat: Monsieur le Président du Parlement Suprême, honorables membres de cette auguste assemblée,
Le peuple du Raj d’Hawamahal s’est exprimé. Il a tranché, non dans l’indifférence, mais dans l’inquiétude, dans l’espérance et parfois dans la colère. Nous avons entendu ce message. Et aujourd’hui, avec la confiance du Maharaja et de cette majorité, j’ai l’honneur de venir devant vous pour vous présenter la politique générale de mon gouvernement.
Notre ligne est claire : restaurer l’ordre, redresser l’économie, rétablir la confiance.
Ces trois engagements structurent notre projet. Ils ne sont ni des slogans, ni des compromis idéologiques : ils sont l’expression d’un cap. Un cap ferme. Un cap assumé.
Sur la sécurité, nous serons inflexibles.
Le pays ne peut pas se permettre d’abandonner des quartiers entiers à la loi du plus fort, ni de tolérer des foyers de séparatisme idéologique ou communautaire.
Nous recruterons 150 000 agents de sécurité supplémentaires d’ici à 240, renforcerons la protection des frontières, et déploierons les technologies d’identification et de surveillance intelligente dans toutes les capitales régionales.
Nous ferons adopter une loi sur l’uniformité des règles communautaires, pour garantir que nul ne soit soumis à des lois parallèles à celles du Raj
Sur l’économie, nous ferons le choix de la souveraineté productive.
Notre objectif est de porter la croissance annuelle au-delà de 7,5 % dès 238, en stimulant l’investissement industriel, en allégeant la fiscalité des entreprises stratégiques, et en relocalisant 25 % des importations manufacturières d’ici à 242.
Le secteur du textile, de la chimie, de la défense et des énergies renouvelables seront déclarés "priorité nationale".
Nous baisserons l’impôt sur les sociétés de 30 % à 22 % pour toutes les entreprises réinvestissant leurs profits dans l'emploi local.
Sur l’identité et la culture, nous serons les gardiens d’un héritage millénaire.
Le ministère des Temples recevra une dotation exceptionnelle pour restaurer 1 000 lieux de culte d’ici à 240.
L’histoire du Raj d’Hawamahal sera réévaluée dans les manuels scolaires afin de renforcer l’adhésion à notre récit national.
Le festival national des arts et des langues régionales sera institué chaque année avec une enveloppe de 10 milliards de roupails.
Sur la gouvernance, nous introduirons une nouvelle ère de rigueur et de discipline publique.
Nous imposerons la transparence des comptes publics à chaque échelon territorial.
Nous limiterons à 2 mandats successifs pour tous les élus exécutifs, y compris au niveau régional.
Les dépenses du gouvernement central seront réduites de 12 % sur 3 ans, à travers la lutte contre les doublons administratifs et les fonctions inutiles.
Mais nous ne sommes pas fermés au dialogue.
À nos partenaires parlementaires, je tends la main : nous avons besoin d’un débat démocratique exigeant, loyal, mais utile.
À l’opposition, je dis ceci : vous serez entendus. Vous serez écoutés. Mais vous ne nous ferez pas dévier de la volonté populaire.
Enfin, au peuple du Raj d’Hawamahal, je dis : l’heure n’est plus aux hésitations. L’heure est au courage.
Nous devons restaurer la grandeur d’un pays fracturé par des décennies d’hésitations, de compromissions, et de mépris des réalités.
Mon gouvernement est prêt. Ma majorité est prête. Et je vous demande, mesdames et messieurs les députés, la confiance.
Pour le peuple. Pour la stabilité. Pour Hawamahal.
Je vous remercie.
Un instant de silence dans l’hémicycle. Puis les applaudissements de la majorité VRP–PP résonnent avec force. À gauche, le KVP reste stoïque. Le SNP échange des regards critiques. Le NSS semble divisé.
Mahavir Singh Rawa: Merci monsieur le Mahamantri, la parole est maintenant à Monsieur Qazi Bhat, président du groupe KVP.
Qazi Bhat, vêtu sobrement d’un long châdar rouge et noir, monte lentement à la tribune. Il salue brièvement la présidence d’un hochement de tête. Le silence tombe. Il observe l’assemblée avec gravité, ses yeux fixant tour à tour les bancs du gouvernement et ceux de l’opposition. Sa voix est calme mais chargée de détermination.
Qazi Bhat: Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les membres du Parlement,
Citoyennes et citoyens du Raj d’Hawamahal,
Ce que nous avons entendu aujourd’hui n’est pas une déclaration de politique générale.
C’est une déclaration de guerre.
Une guerre contre les travailleurs, contre les minorités, contre les pauvres.
Une guerre contre l’histoire même de notre Raj.
Le Mahamantri nous a parlé d’ordre. Il n’a pas parlé de justice.
Il a parlé de discipline. Il n’a pas parlé de dignité.
Quand on promet 150 000 agents de sécurité de plus, mais qu’on ne parle pas d’augmenter le salaire minimum d’un seul centime, on a choisi son camp.
Quand on réduit l’impôt des grandes entreprises à 22 %, mais qu’on laisse 300 millions de travailleurs informels sans retraite, sans droits et sans espoir, on a choisi son camp.
Quand on parle de restaurer 1 000 temples, mais qu’on ne dit pas un mot des hôpitaux publics délabrés, des écoles rurales sans livres, ni des logements insalubres des bidonvilles, on a choisi son camp.
Le Mahamantri et ses alliés, dans leur alliance de la peur et du profit, n’ont qu’un but : verrouiller le pouvoir, réduire au silence toute contestation, et gouverner au nom d’un ordre ancien, celui des castes dominantes, des grandes fortunes, et des militaires.
Ce gouvernement n’est pas légitime.
Il est le fruit d’un contournement cynique du suffrage populaire. Une coalition des extrêmes : l’extrême droite xénophobe et la droite affairiste. Ils n’ont pas gagné le cœur du peuple, ils ont gagné les coulisses du pouvoir.
Mais nous, nous resterons là. Debout. Debout dans cette chambre et debout dans les rues.
Le Kamyunist Varkars Paartee n’acceptera jamais un royaume où un enfant meurt de faim toutes les cinq minutes pendant que les actionnaires multiplient leurs dividendes.
Nous porterons des propositions. Oui. Salaire minimum national à 18 000 roupails, couverture santé universelle publique, réforme agraire, service public de l’énergie et de l’eau. Nous ne serons pas seulement contre : nous serons l’alternative.
Mais aujourd’hui, au nom de celles et ceux qu’on n’entend jamais dans cet hémicycle, nous voterons contre la confiance. Et nous appelons à une mobilisation de tout le pays.
Le peuple doit se faire entendre. Et le peuple se fera entendre.
Je vous remercie.
Vifs applaudissements sur les bancs du KVP. Quelques membres du SNP se lèvent également. Le Mahamantri reste impassible. Le Président du Parlement rappelle à l’ordre les manifestants dans les tribunes publiques qui scandent "Mazdoor Ekta Zindabad!"
Mahavir Singh Rawa: Merci monsieur Bhat, je rappel aux personnes assistant à la séance dans les tribunes qu'elles doivent rester silencieuse ou je ferai évacuer la tribune. La parole est maintenant à Usama Dass, président du SNP.
Usama Dass s’avance lentement vers la tribune, vêtu d’un kurta blanc cassé sobrement brodé. Calme, les mains jointes un instant devant la poitrine en signe de salut, il regarde tour à tour les bancs du gouvernement, de l’opposition et la présidence. Son ton est posé, ferme, empreint d’une gravité tranquille.
Usama Dass: Monsieur le Président,
Honorables membres de cette Assemblée,
Frères et sœurs du Raj,
Aujourd’hui, ce Parlement a entendu la déclaration du Mahamantri. Une déclaration que je qualifierai de sincère dans sa brutalité, et assumée dans sa direction idéologique.
Mais permettez-moi de rappeler ici que gouverner, ce n’est pas simplement énoncer un programme. Gouverner, c’est rassembler. Gouverner, c’est réconcilier. Gouverner, c’est protéger les plus vulnérables. Et je crains que ce que nous ayons entendu aujourd’hui ne réponde à aucune de ces exigences.
Le Shaanti aur Nyaay Paartee n’est pas dans l’opposition par posture. Nous sommes dans l’opposition par conviction.
Lorsque nous avons quitté le gouvernement Gandhari, ce n’était pas pour l’aventure ou la démagogie. C’était pour affirmer que l’État doit être au service de la paix, de la justice sociale, et de l’égalité entre les citoyens.
Et qu’avons-nous entendu aujourd’hui ?
Une augmentation de 25 % du budget des forces armées, mais aucun plan chiffré pour lutter contre les violences faites aux femmes, les discriminations de caste, ou la précarité des minorités.
Une volonté de créer des zones économiques spéciales à fiscalité réduite, mais aucun mot sur la dette des paysans qui, chaque jour, pousse des familles au désespoir.
Une volonté de créer 200 nouvelles écoles militaires, mais aucune sur l’embauche de professeurs pour nos écoles rurales ordinaires, où il manque un enseignant sur deux.
Le Mahamantri a choisi sa priorité : l’ordre avant la justice, la force avant la paix.
Mais ce n’est pas la voie que nous choisirons.
Le SNP défendra :
Une allocation universelle pour les enfants de moins de 6 ans : 2 000 roupies par mois par foyer modeste.
La hausse du budget de l’éducation publique à 6 % du PIB, contre 3,4 % aujourd’hui.
Un programme national de réconciliation intercommunautaire, pour soigner les blessures que des discours irresponsables ont creusées.
Nous ne rejetons pas tout ce qui a été dit. Nous soutiendrons ce qui va dans le sens du progrès, notamment l’extension du réseau ferroviaire dans les provinces orientales. Mais nous ne donnerons pas un blanc-seing à un gouvernement qui s’est allié à l’extrême droite et refuse de le reconnaître.
C’est pourquoi nous voterons contre la confiance.
Mais nous resterons une opposition constructive, exigeante, et résolument républicaine.
Le combat pour une société juste, paisible et inclusive ne fait que commencer. Le Raj d’Hawamahal ne pourra pas avancer si un pan entier de son peuple reste oublié, ignoré ou méprisé.
Nous serons la voix de ces oubliés.
Je vous remercie.
Une salve d’applaudissements s’élève des bancs du SNP. Quelques membres du LP dissident approuvent silencieusement. Le Mahamantri prend quelques notes sans réagir.
Mahavir Singh Rawa: Je vous remercie, la parole est maintenant à Aisha Sharma, preidente du NSS.
Aisha Sharma monte à la tribune d’un pas assuré. Elle porte un sari beige sobre, les cheveux noués, un badge du NSS accroché à son châle. Son regard est fixe, son ton volontairement calme mais précis. Elle s’arrête un instant avant de parler, balayant l’hémicycle du regard. Elle commence d’une voix posée.
Aisha Sharma: Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
Peuple d’Hawamahal,
La Déclaration de Politique Générale que nous venons d’entendre est historique à plus d’un titre : c’est la première d’un gouvernement dont la coalition repose sur un partenariat assumé entre la droite et l’extrême droite. Cela mérite, en soi, que nous prenions toute la mesure du moment.
Ce que nous avons entendu, c’est une vision. Mais une vision tournée vers l’arrière. Une vision de l’ordre comme finalité, non comme condition. Une vision de la force comme réponse unique à la diversité, à la pauvreté, à la jeunesse.
Mes chers collègues,
Le Nayi Saajhdari Sangathan n’est pas un parti du ressentiment, mais un parti de la reconstruction. Nous sommes nés d’une rupture, celle avec un gouvernement qui, par opportunisme, a abandonné le centre pour s’acoquiner avec les extrêmes.
Notre présence ici, avec 60 sièges, est la preuve qu’un centre lucide, ferme et démocratique a toute sa place dans ce pays.
Nous avons écouté avec attention le Mahamantri. Certaines orientations auraient mérité notre soutien :
L’annonce de nouveaux investissements dans les énergies renouvelables : le NSS aurait pu soutenir un plan d’envergure.
Le renforcement de l’administration territoriale : nous sommes en faveur d’une décentralisation rationnelle, accompagnée d’un transfert réel de moyens.
Mais ce que nous avons entendu, c’est surtout :
Une politique de privilèges fiscaux aux grandes entreprises, sans engagements sociaux en retour ;
Une volonté d’augmenter les dépenses de défense de 25 %, mais un silence sur la santé publique, dont les hôpitaux manquent de personnel et de matériel ;
Une obsession sécuritaire, mais aucune mention des droits fondamentaux, ni même un engagement clair pour le respect de notre Constitution que beaucoup ici ont récemment contribué à bâtir.
Ce gouvernement ne propose pas un chemin, il impose un virage.
Le NSS ne suivra pas ce virage.
Nous voterons contre la confiance.
Parce que la confiance ne se décrète pas, elle se mérite.
Mais nous ne serons pas des opposants obtus.
Nous sommes prêts à travailler, projet par projet, amendement par amendement, pour défendre la dignité du travail, la stabilité institutionnelle, et la justice sociale.
Si ce gouvernement veut imposer, il nous trouvera face à lui.
S’il accepte de négocier, il nous trouvera autour de la table.
Notre loyauté va au Raj, pas aux gouvernements.
Notre boussole, ce sont les citoyens, pas les calculs de pouvoir.
Je vous remercie.
Aisha Sharma incline légèrement la tête vers la présidence, puis vers les bancs du Parlement. Quelques membres du LP l’applaudissent timidement.
Mahavir Singh Rawa: Je vous remercie, la parole va maintenant à madame Karuna Ashketar, présidente du LP.
Karuna Ashketar se lève lentement. Elle porte un tailleur safran pâle, son ton est grave, empreint d’une retenue maîtrisée. Elle avance à la tribune sans précipitation, le regard droit, les mains posées de façon stable sur les rebords. Elle prend un souffle profond avant de s’adresser à la Nation.
Karuna Ashketar: Le gouvernement issu des élections de 237 a pris ses fonctions dans un climat politique tendu, après des mois de divisions, de tensions, et une dissolution du Parlement à la suite d’une motion de censure historique.
Nous avons entendu ce matin le Mahamantri exposer sa vision, ses priorités, sa méthode. Ce discours engage la Nation. Et il engage aussi notre parti, le Libaral Paartee, dont plusieurs membres assument aujourd’hui des responsabilités ministérielles majeures.
Certains s’en étonneront. D’autres s’en indigneront.
Mais la vérité est simple : nous avons choisi de ne pas laisser le pays à l’abandon, ni à l’agitation, ni à l’extrême.
Le Libaral Paartee a fait le choix de la participation par sens de l’État, non par adhésion aveugle à un programme que nous ne partageons pas entièrement.
Nous soutiendrons ce gouvernement tant qu’il restera dans les limites du pacte républicain, et qu’il poursuivra les réformes nécessaires à la modernisation du pays.
Oui, nous voterons la confiance.
Mais nous ne la donnons pas à crédit.
Nous attendons des garanties sur l’équilibre des finances publiques,
Nous serons vigilants sur la protection des libertés individuelles,
Et nous refuserons tout recul sur les droits sociaux, les droits des minorités, et l'indépendance de la Justice.
Nous resterons la voix du centre, du compromis, de la cohésion.
Nous sommes et resterons un pôle de stabilité, une digue contre la radicalisation politique, qu’elle vienne de l’un ou l’autre bord.
Enfin, je veux adresser un message à nos concitoyens.
Nous savons que vous êtes nombreux à avoir été déçus. Certains nous ont quittés. D’autres doutent encore.
Mais notre devoir est de reconstruire un projet, une vision, et une confiance.
C’est ce que nous ferons. Dans l’opposition comme dans l’action gouvernementale, le Libaral Paartee demeurera fidèle à l’intérêt supérieur de la Nation.
Je vous remercie.
Les députés du LP se lèvent pour applaudir. Quelques membres du NSS et du PP manifestent aussi leur approbation, pendant que les bancs du KVP restent silencieux. Ashketar quitte la tribune avec calme, son regard déjà tourné vers les débats à venir.
Mahavir Singh Rawa: Je vous remercie, la parole est maintenant à Chanan Alavi, président du PP.
Chanan Alavi s’avance à la tribune avec une posture droite et assurée, le regard franc. Sa voix est ferme, posée, empreinte d’une détermination pragmatique. Il s’adresse aux députés et à la nation avec un ton conciliant mais exigeant.
Chanan Alavi: Monsieur le Président,
Honorables députés,
Chers concitoyens,
Je prends la parole aujourd’hui au nom du Pragati Paartee, parti qui a toujours été attaché à la stabilité, à la prospérité et à la sécurité de notre cher Raj d’Hawamahal.
Nous avons écouté avec attention la déclaration du Mahamantri. Nous saluons sa volonté affichée de conduire le pays vers la modernisation et la rigueur économique, des objectifs indispensables dans un contexte mondial de plus en plus complexe et concurrentiel.
Cependant, notre parti tient à rappeler que la stabilité politique ne peut être fondée uniquement sur des postures idéologiques ou des calculs électoraux.
Le Pragati Paartee s’engage pleinement à soutenir ce gouvernement, en particulier sur les questions de sécurité intérieure, de renforcement des forces armées et de développement économique.
Nous soutiendrons les réformes fiscales visant à redresser les finances publiques, à condition que celles-ci ne pèsent pas injustement sur les classes moyennes et populaires, qui constituent le socle de notre société.
Nous demandons aussi que les mesures prises pour la protection de notre patrimoine culturel et spirituel respectent pleinement la diversité et l’harmonie entre les différentes communautés.
Enfin, sur la scène internationale, notre pays doit affirmer son rôle de puissance régionale responsable, capable de défendre ses intérêts tout en promouvant la paix.
Le Pragati Paartee appelle donc à un gouvernement fort, capable d’agir avec détermination, mais aussi avec sagesse et dialogue.
Nous voterons la confiance, tout en restant attentifs et exigeants quant à la mise en œuvre des engagements pris ce jour.
Je vous remercie.
Alavi salue l’assemblée, son regard se tourne vers les bancs du gouvernement et vers l’opposition, exprimant la volonté d’un travail constructif. Il quitte la tribune sous des applaudissements modérés.
Mahavir Singh Rawa: Je vous remercie, la parole est maintenant à Rajveer Singh Rathore, président du VRP.
Rajveer Singh Rathore monte à la tribune avec une posture fière et un regard perçant. Sa voix est grave, ferme, presque martiale. Il s’adresse avec une autorité naturelle à l’ensemble des députés et à la nation.
Rajveer Singh Rathore: Monsieur le Président,
Honorables députés,
Chers compatriotes,
Le Vaphaadaar Raashtreey Paartee prend acte de la déclaration du Mahamantri. Nous constatons avec satisfaction que la sécurité et la défense nationale occupent une place centrale dans ce programme.
Notre parti rappelle que face aux menaces internes et externes, le Raj d’Hawamahal doit faire preuve de fermeté et d’unité. Il n’est plus temps de tergiverser sur des compromis mous qui affaiblissent notre pays.
Nous exigeons que le gouvernement agisse sans faiblesse contre les ennemis de la nation, quels qu’ils soient. Notre souveraineté, notre identité culturelle et nos valeurs doivent être défendues avec la plus grande rigueur.
Sur le plan économique, nous soutenons une politique de développement protecteur, favorisant l’industrie nationale, l’agriculture traditionnelle et la préservation de nos ressources.
Le VRP votera la confiance, mais restera vigilant. Nous attendons des actes forts et clairs.
Le Raj d’Hawamahal doit redevenir un modèle de puissance, d’ordre et de fierté.
Je vous remercie.
Mahavir Singh Rawa: Je vous remercie, je vais laisser le Mahamantri répondre puis nous passerons au vote.
Le Mahamantri se tient debout dans l’hémicycle, visage grave, posture droite, les mains posées sur le pupitre. Il prend la parole avec un ton posé mais ferme.
Naveed Jat: Honorables députés,
Je remercie chacun d’entre vous pour la franchise et la vigueur des interventions exprimées aujourd’hui. Les débats nourrissent notre démocratie et traduisent la vitalité politique de notre nation.
Je prends bonne note des inquiétudes exprimées, qu’elles proviennent de la gauche, du centre, ou de la droite. Il est essentiel que nous restions unis face aux défis majeurs qui nous attendent, qu’ils soient économiques, sociaux, ou sécuritaires.
À ceux qui appellent à la fermeté, je dis que ce gouvernement agira avec détermination, mais dans le respect de la Constitution et des droits fondamentaux.
À ceux qui s’inquiètent pour la justice sociale et l’égalité, je réaffirme que notre politique visera à garantir le bien-être de tous les citoyens, sans exclusion ni discrimination.
Je lance un appel solennel à la responsabilité de tous les députés. Ensemble, nous devons bâtir un avenir de paix, de progrès et de justice pour le Raj d’Hawamahal.
Je vous invite désormais à prendre part au vote de confiance avec la conscience du rôle historique qui est le nôtre.
Je vous remercie.
Le Mahamantri s’incline légèrement, puis quitte la tribune sous un silence respectueux.
Mahavir Singh Rawa: Je vous remercie, mes chers collègues nous allons passer au vote, le scrutin est ouvert.
45 minutes plus tard
Mesdames et Messieurs,
Le scrutin relatif au vote de confiance au gouvernement nouvellement constitué vient de s’achever devant le Parlement Suprême.
Sur un total de 679 membres, 658 parlementaires ont pris part au vote.
Le nombre de suffrages exprimés est de 658.
Le gouvernement obtient :
335 voix en faveur de la confiance,
323 voix contre,
Soit une majorité simple favorable au gouvernement.
Conformément à l’article 15 de la Constitution, le gouvernement obtient donc la confiance du Parlement Suprême.
Ce résultat confirme la légitimité de l’exécutif dans l’exercice de ses fonctions.
Le Mahamantri peut désormais engager sereinement son action au service du Raj d’Hawamahal.
La parole est au Mahamantri.
Naveed Jat se place au micro qui se trouve à son siège.
Naveed Jat: Honorables membres du Parlement Suprême,
Mesdames et Messieurs,
Je tiens à vous exprimer ma profonde gratitude pour la confiance que vous avez accordée à ce gouvernement. Ce vote majoritaire, bien que serré, est une preuve claire que notre pays attend de nous des actions fortes, pragmatiques et unies.
Le Raj d’Hawamahal fait face à de nombreux défis : économiques, sociaux, sécuritaires et environnementaux. Ce gouvernement s’engage solennellement à relever ces défis avec détermination et responsabilité.
Je m’engage à travailler en étroite collaboration avec toutes les forces politiques et la société civile, dans le respect de nos institutions et de la Constitution, pour bâtir un avenir stable, prospère et juste pour tous nos concitoyens.
À ceux qui ont exprimé des doutes ou des critiques, je tends la main au dialogue constructif. À ceux qui nous soutiennent, je promets travail, transparence et efficacité.
Le temps des divisions doit laisser place à l’unité nationale, seule condition pour assurer la paix et le progrès durable.
Je vous remercie.
Mahavir Singh Rawa: Je vous remercie monsieur le Mahamantri, le résultat du vote de confiance sera annexé au compte rendu de la séance, la séance est levée.

LOI IMPÉRIALE
Vote de confiance
_________________________
Article 1.
Nombre de votant 658
Nombre de confiance: 335
Nombre de défiance: 323
Article 2.
Le gouvernement a la confiance du parlement pour exercer sa politique.
Promulgué le 08.06.25
Au Maha Pramukh Sansad